Haut Tour des Écrins

« Vers le Valgaudemar ». De La Bérarde au Valgaudemar

Voici une nouvelle étape du Haut Tour des Écrins. 

Pour une itinérance d’une semaine entre glaciers et sommets qui nous conduira de La Bérarde au Valgaudemar, puis au sommet des Rouies. Avec, en ligne de mire, l’Olan, dont nous ferons quasiment le tour. 

Depuis La Bérarde, c’est aussi une « descente » vers le sud du massif et une porte d’entrée dans le territoire exceptionnel du Valgaudemar, une vallée bien particulière du massif des Écrins.

Une itinérance de refuges en refuge, mais aussi de paysages…

Dormir au refuge de Font Turbat, c’est s’imprégner de la Face Nord-Ouest de l’Olan, pyramide imperturbable, entre Valjouffrey, Oisans et Valgaudemar.

Quelques jours plus tard, au petit refuge de Chalance, un autre style de montagne nous attend, sauvage et mystérieuse. Mais comment allons-nous traverser au refuge du Pigeonnier ?

Le glacier et le sommet des Rouies clôturent en beauté ce « Voyage en Valgaudemar ».

de La Bérarde au Valgaudemar
L'Olan, un sommet emblématique du Valgaudemar.
de la Bérarde au Valgaudemar
Une carte bricolée de ce Haut Tour des Écrins, "Vers le Valgaudemar".
de la Bérarde au Valgaudemar
Depuis les Fétoules, une vue vers les sommets de la première étape du Haut Tour des Écrins.

L'itinéraire de La Bérarde au Valgaudemar

Haut Tour des Écrins, le niveau technique.

Ce Haut Tour des Écrins est à la fois de la randonnée alpine et un séjour d’initiation ++ à l’alpinisme, avec des courses de niveau F à PD en neige et rocher facile. 

Il est donc dédié à des montagnards en bonne forme physique et souhaitant découvrir et pratiquer l’Alpinisme. Et bien sûr, prendre le temps nécessaire à des apprentissages techniques sur le terrain.

Bon voyage dans les Écrins…

Au jour le jour...

De La Bérarde au Refuge de la Lavey 1797 m.

Une montée en refuge tout en douceur, pour bien commencer cette deuxième étape du Haut Tour des Écrins. 

Welcome dans l’un des refuges les plus conviviaux des Écrins.


Le Lac des Berche est une rando de l’après-midi avec une belle vue sur les Fétoules.

  • J 1
  • Refuge de la Lavey : soit depuis la Bérarde, soit tranquillement depuis Champhorant.
  • D+ : 380 m. D- : 200 m
  • Cotations : Rando, sentier T1
de La Bérarde au Valgaudemar
Le refuge de la Lavey, que nous avons dénommé Meilleur refuge de la Haute Route des Écrins en 2020, pour la qualité de l'accueil des gardiens.

Itinéraire :

Du parking de Champhorent, prendre le sentier qui descend au Pont sur le Vénéon (1417 m) puis suivre plein S jusqu’à la Raja puis continue le long du torrent de la Muande.
Vers 1694 m, traverser en rive gauche (passerelle). Le refuge à 1797 m, est situé derrière un monticule rocheux, on le voit au dernier moment. 

Commentaire technique : 

Un sentier très fréquenté et balisé.

haut tour des écrins
Une ambience de randonnée sereine.
Haut Tour des Écrins
Un espace du refuge où plusieurs modes de vie, plusieurs types d'usagers se côtoient.
Haut Tour des Écrins
Un refuge typique...

À partir du refuge de la Lavey 1797 m.

En remontant l’ensemble du vallon de la Lavey jusqu’au col, nous allons à la fois découvrir les différents étages alpins, observer la flore d’altitude et la géomorphologie d’une vallée glaciaire avec tous les phénomènes actuellement en cours liés au réchauffement climatique. 

Nous allons aussi reprendre quelques techniques d’alpinisme pour la progression en neige qui nous serons bien utiles pour la suite du parcours.

  • J 2
  • Lac des rouies et Col de la Lavey, Refuge de la Lavey
  • D+ :  1512 m. D- : 1512 m
  • Cotations : Rando : sentier T1, puis T2. Alpinisme : F neige et glacier.

Itinéraire : 

Il est assez simple… Remonter le vallon, le sentier devient progressivement une sente, puis des cairns facilitent le cheminement jusqu’au lac. Il reste à remonter des pentes de neige puis le glacier de la Lavey jusqu’au col à 3309m.  La présence de névés facilitera grandement la progression et surtout le retour !

Commentaires techniques :

une journée un peu longue mais sans difficulté majeur.

Avec plusieurs types de vigilance pour la CSV : un mode orientation pour choisir le meilleur itinéraire jusqu’au lac, un mode pente de neige, puis un mode terrain glaciaire (mais quel est l’état réel de ce glacier… ?).

Il nous reste maintenant à  qualifier ces mode de vigilance le mieux possible.

Sur la toile : 

haut tour des écrins
Haut Tour des Écrins
Le cirque glaciaire du col de la Lavey. Un bel endroit pour observer les phénomènes géomorphologiques liés au réchauffement climatique.
haut tour des ÉCRINS
L'entretien des sentiers, au coeur du parc. Un travail de titans souvent méconnu. Et tellement indispensable. Crédit : Parc National des Écrins.

Du refuge de la Lavey au refuge de Font Turbat 2169 m.

Il s’agit aujourd’hui de passer de la vallée du Vénéon à la vallée du Valjouffray, par une toute petite porte en altitude : la Brèche de l’Olan à 2970 m. 

Il nous faudra parcourir un itinéraire subtil qui se faufile entre barres rocheuses et pentes d’herbes jusqu’au glacier supérieur du glacier des Sellettes. Un dernier couloir de neige nous dépose au col, mais il nous faudra resté concentré pour bien négocier la descente jusqu’au lac des Pissous.

  • J 3
  • Traversée de la Brèche de l’Olan.
  • D+ :  1973 m. D- : 800 m
  • Cotations : Rando : sentier T1, puis T2 à T3. Alpinisme : F à PD- neige et glacier.
Haut tour des Écrins

Itinéraire :

Suivre le sentier qui monte vers le Clot de l’Âne. Vers 2300 m, remonter (vers l’W) un pierrier, passer des barres rocheuses, puis un nouveau pierrier (cairns) pour prendre pied sur le Glacier supérieur des Sellettes. Remonter la rive gauche du glacier pour atteindre la Brèche. (Topo C2C, peut être à compléter en mode CSV)

Commentaires techniques :

Une longue montée où il faudra être attentif à l’itinéraire (surtout en début de saison). Le couloir d’accès au col (s’il est en neige) est un peu raide (35° ?). Et le début de la descente est exposée.

Haut Tour des Écrins
L'Olan et le glacier des Sellettes en fin d'été. Crédit : https://www.montagne-aventure.net/
haut tour des écrins
La dure réalité des glaciers des Écrins.
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L'itinéraire de descente de la Brèche de l'Olan, tout en traversée, versant Valjouffray. avec un enneigement important. Crédit : C2C

Du refuge de Font Turbat au refuge de l'Olan 2344 m.

Nous voici au pied de l’Olan, en Valjouffray. 

Juste en face du refuge le passage du Col de Turbat est impressionnant. Difficile d’imaginer un vrai sentier dans ce versant abrupte encore enneigé en ce début de saison, mais l’exercice est vraiment intéressant et nécessite de belles compétences d’alpinisme. Le passage en Valgaudemar marque un réel changement de monde. Nous voici bientôt au refuge de l’Olan, en face Sud.

  • J 4
  • Traversée du Col Turbat 2679 m, puis du Pas de l’Olan 2681 m.
  • D+ :  510 et 350 m. D- : 349 et 340 m
  • Cotations : Rando : sentier T1, T2 à T3. Alpinisme : F
Haut Tour des Écrins
L'ancien refuge de l'Olan. Mais pas de souci, il a bien changé avec plusieurs rénovations et agrandissements.

Itinéraire :

En légère descente, traverser le vallon du Clot de la Vache pour rejoindre sur l’autre versant des traces de sentiers. Remonter les pentes Nord jusqu’au col à 2679 m.
Un petit couloir permet de rejoindre une large combe, pour descendre jusqu’au sentier de la variante du GR 54. Le suivre pour traverser le Pas de l’Olan 2683 m jusqu’au refuge de l’Olan 2344m.

Commentaires techniques :

Pour la montée au col Turbat, l’enneigement sera déterminant. Sans neige, l’itinéraire demande de l’attention mais on y retrouve aussi des traces de passage et de balisage. Avec de la neige, par contre, c’est une véritable course d’alpinisme, qui demandera un encordement adapté. La taille du groupe est également à prendre en compte.
À la descente, le petit couloir en rocher moyen nécessite de l’attention. Mais envisager de suivre les sentes du Banc de la Conche est aussi un sacré challenge, qu’il faudrait encore à documenter plus précisément.


La remontée au Pas de l’Olan nécessite encore un peu d’effort.


haut tour des écrins
Le col Turbat, la clef pour traverser en Valgaudemar
Avec Anouchka... "Pas de souci, ça passe pae là, tu verras..."
haut tour des écrins
haut tour des écrins
Au Pas de l'Olan, le refuge est de l'autre côté...

Du refuge de l'Olan au refuge de Chalance 2561 m.

La Cime du Vallon est une belle course d’alpinisme abordable, surtout en début de saison, ou quand elle est encore bien enneigée.


Au retour, basculer sur l’autre versant par le Passage du Baton est une autre histoire qui nécessite d’être à l’aise dans un terrain à chamois. Le bivouac de Chalance, quand à lui est un petit paradis.

  • J 5
  • Aller retour à la Cime du Vallon 3406 m puis traversée du Passage du Baton 2967 m.
  • D+ :  1062 et 50 m, puis 150 m. D- : 440 et 550 m
  • Cotations : Rando : sentier T2. Alpinisme : F  neige et résidu glaciaire !
haut tour des écrins chalance
Un petit refuge incroyable qui à lui seul vaut le déplacement. Merci au CAF de Gap pour son entretien.

L’itinéraire de la Cime du Vallon dans le topo de C2C.

1… Approche

Du refuge de l’Olan (2350 m), suivre un sentier au NE en direction des contreforts de la Rouye dont on atteint le pied (sentier dans les éboulis + cairns).

2… Itinéraire

Franchir une barre rocheuse (2800 m) et passer au pied du Col du Bâton en traversée vers le NE jusqu’à une 2e barre que l’on franchit à proximité de l’arête S de la Cime du Vallon (3100 m). De ce point, louvoyer plein N entre les restes de névés et les pointements rocheux jusqu’à la petite calotte de glace par laquelle on rejoint l’arête sommitale cornichée à l’E du point culminant. Suivre l’arête redevenant rocheuse vers l’W et atteindre le sommet (cairn) après un dernier petit ressaut.

3… Remarques

  • Du refuge, l’itinéraire évolue dans les éboulis. Suite au retrait glaciaire, les barres sont encombrées de débris rocheux non stabilisés.
  • Attention, les pentes sommitales d’apparence débonnaires sont exposées, au-dessus de barres rocheuses. Il faut être vigilant sur cette partie de l’itinéraire ainsi que sur les pentes au-dessus du Col du Bâton.

La traversée du passage du Baton dans le topo C2C.

En descendant de la Cime du Vallon. Atteindre une vire à gauche sous la brèche (marquée d’un trou) et la remonter de gauche à droite pour atteindre le col (2960 m). 2 passages exposés.

 

Du col, descendre le câble (8 m environ) qui permet de franchir un passage vertical. Possibilité de poser un court rappel. Aller à gauche, puis descendre des rochers pour atteindre un anneau de rappel (possibilité de désescalader à gauche ou à droite par une vire suivie d’une cheminée (délicat mais pas trop exposé). Atteindre un système de vires à traverser vers la droite pour trouver un passage qui débouche facilement dans le pierrier (vallon du Banc de l’Ubac).

Pour rejoindre le refuge de Chalance, descendre par des pierriers et névés jusqu’à la cote 2200 m pour contourner le « Lambert » par le S. Trouver alors une trace avec un balisage de points rouges qui longe la falaise et permet de remonter une zone raide de gradins et herbe. Déboucher bientôt dans le vallon de Chalance d’où l’on voit très bien le refuge, le gagner en remontant des pentes de granit et d’herbe.
Variante conseillée : Viser une grande dalle triangulaire entre 2 couloirs. Remonter la dalle (facile mais méfiance si mouillée) d’abord en son centre, puis en rive gauche à ras les rochers de bordure (3 pitons), sortir au sommet par la droite (1 pas expo en III, 2 spits + 1 relai en haut pour protéger les seconds), puis suivre le sentier à droite (cairn refait en juin), refuge à 100 m.

Commentaires techniques.

Une étape particulièrement Wild et engagée. qui demande de l’attention pour la descente du passage du Baton.

A compléter… Pour un topo en mode CSV.

Haut Tour des Écrins, la Cime du Vallon
Les belles pentes de la Cime du Vallon !
Haut Tour des Écrins, le passage du Baton
La montée au Passage du Baton. Crédit : C2C
Haut tour des Écrins, la descente du passage du Baton
Une descente courte mais engagée, surtout avec de la neige... Crédit : C2C

Du refuge de Chalance au refuge du Pigeonnier 2423 m.

Voici peut être l’une des étapes du Haut Tour des Écrins les plus mystérieuses, sauvages et engagées ! 

Nous sommes toujours dans un terrain à chamois, pas vraiment difficile, mais compliqué quand on n’a que deux pattes ! Il nous faudra traverser les cirques de Chalance, de Porteras et du Lauzon par un itinéraire rarement fréquenté, le cheminement demande de l’attention et beaucoup de recherches d’itinéraire.

À l’arrivée, apéro pour tous au refuge du Pigeonnier !

  • J 6
  • Traversée des Collets de Porteras
  • D+ : 400 m plus 420 m . D- : 950 m.
  • Cotations : Rando : sentier T2 à T3. Alpinisme : F à F+ terrain parfois enneigé.
Haut Tour des Écrins, le refuge du Pigeonnier
Un très beau refuge, moderne, confortable et gardé par une équipe au top !

Itinéraire, sur le topo de C2C

Merci à Nolan, El_celtico_de_la_pampa, Olivier Morisot pour leur description et topo. À nous de continuer ce chemin…

Du refuge de Chalance suivre le sentier du col éponyme jusqu’au sommet de l’éperon dominant le refuge.

Suivre alors une ligne d’ascension en ascendance à droite, de façon à atteindre une baisse arrondie sur l’arête SE qui descend de l’aiguille de Saffres (petit sommet que l’on peut atteindre au passage – afin de bénéficier d’une vue sur le versant Lavey et le N du massif – au prix d’un léger détour d’une toute petite heure, pause au sommet comprise).

 

De la baisse, descendre dans le versant E de cette arête dans les pentes d’éboulis faciles, en suivant le pied de la belle paroi rocheuse vers la droite. Au bout de ce cheminement facile, descendre quelques mètres droit dans des terrasses herbeuses, puis traverser nettement vers la gauche (N) afin de rejoindre le goulet rocheux qui permet d’atteindre le pierrier (ancien glacier de Porteras) : la traversée vers la gauche est exposée au-dessus d’une barre, et la descente du goulet nécessite de faire quelques pas de désescalade peu exigeants. À ne parcourir que par bonne visibilité si on ne connait pas.

Traverser ensuite le pierrier et les moraines à peu près à niveau, en très légère ascendance, pour rejoindre le couloir-rampe profond d’ascendance vers la droite qui entaille nettement la paroi juste en face (vers l’E)

Atteindre le pied du couloir-rampe en franchissant un névé au pied, à l’ombre toute la matinée, nécessitant au moins deux piolets pour la cordée afin de tailler des marches. Gravir le couloir sur environ 80 m (escalade facile, mais en rocher souvent instable, humide voir mouillé, et éventuellement moussu – deux passages un peu plus raides – encordement et petit jeu de coinceurs mécaniques agréables)

Monter ensuite dans le versant facile (pierrier peu raide) jusqu’à la première brèche.

Monter au-dessus de cette brèche en appuyant nettement à gauche (cairn) puis traverser au plus facile (systèmes de vires en haut sous la barre rocheuse sommitale) franchement à gauche pour rejoindre plus haut la deuxième brèche.

Traverser la brèche et descendre sur l’autre versant en suivant le couloir sous la brèche, puis suivre la rampe confortable et large qui fait suite vers la droite, jusqu’à rejoindre le pierrier tout en bas (ex-glacier du Lauzon)

 

De là, rejoindre le sentier du lac du Lauzon en descendant les moraines et les alpages vers la droite.

Ensuite, il suffit de suivre vers l’E le bon sentier qui remonte au refuge du Pigeonnier après avoir dépassé le lac du Lauzon.

 

Il est également possible de traverser la crête de Bœuf vers 2740 m (voir photos) puis de poursuivre au mieux plus ou moins à courbe de niveau vers Le Pigeonnier.

Commentaires techniques.

À venir, nous y allons la semaine prochaine (le 12 Juin 2023), dans le cadre de ce séjour « Les chainons manquants du Haut Tour des Écrins »

Remarques.

Par la cordée du topo de C2C :

Ce fut une journée formidable, mais pas de tout repos, et nous sommes longtemps restés dans l’incertitude d’être (ou pas) dans la bonne voie.
La floraison dans ces versants étant remarquable, nous n’en fûmes que plus heureux : mais quand même pas autant que quand la première pinte est tombée cul-sec chez Olivier le gardien-du-Pigeonnier, après la bonne remontée qui a fait suite au lac du Lauzon.

Bon pour finir, on a eu le verdict d’Olivier, qui en tant que gardien du refuge du Pigeonnier, a décidé en son âme et conscience de ne plus envoyer personne vers ce Collet de Porteras, vu que lorsqu’un groupe l’appelle pour dire qu’il arrive le lendemain en provenance de Chalance en passant par là, il ne le voit jamais arriver au final, ce groupe…

(Ça met quand même la pression !)

Haut tour des Écrins, Porteras
Crédit: Camp 2 Camp
Haut tour des Écrins, Porteras
Crédit : C2C
Haut tour des Écrins, Porteras
Cirque de Lauzon : rampe du versant est des deux brèches du Collet de Porteras. Crédit : C2C

Du refuge du pigeonnier au sommet des Rouies 3589 m...

Cette belle course classique du Valgau clôture en beauté cette étape du Haut Tour des Écrins « Vers le Valgaudemar », au départ de La Bérarde.

Si vous êtes dans une itinérance au très long court sur plusieurs semaine, la descente s’effectuera sur le Chalet du Gioberney pour continuer ensuite par l’étape « Au Sud des Écrins », du Valgaudemar à Ailefroide.

Si au contraire, vous souhaitez rentrer directement à la Bérarde, rien de plus simple, du sommet il suffit de descendre le Glacier des Rouies et le Passage de l’Âne, pour une bonne bière au refuge du Carrelet. 

La Bérarde n’est alors plus très loin… !

  • J 7
  • Un aller retour à au sommet des Rouies 3589 m
  • D+ :  1170 m. D- : 1930 m
  • Cotations : Rando : sentier T1 à T2 . Alpinisme : F à F+ neige et glacier.
Haut Tour des Écrins
Une belle ascension en neige avec une dernière pente un peu plus pentue.
haut tour des Écrins, le Gioberney
Le Gio... Un chalet hôtel improbable au fin fond du Valgaudemar. Pour nous une étape obligatoire.

Après une journée de repos bien méritée, la suite de l’itinéraire du Haut tour des Écrins se poursuit par une nouvelle étape « Au Sud des Écrins », du Valgaudemar à Ailefroide.

Bon voyage.

Paulo, début Juin 2023

Et encore à terminer… Sorry

4 réflexions sur “« Vers le Valgaudemar ». De La Bérarde au Valgaudemar”

  1. Dudzik Bernard

    Beau programme ! Nous connaissons tous ces réfuges pour y aller chaque année, ainsi que le lac des rouies un lac des bêches. Bravo

  2. Ping : L'intégrale du Haut des Écrins

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